dimanche 24 avril 2011

L'empoisonnement de notre Terre mère



La Terre Mère empoisonnée : Fukushima et le Golfe de l'Amérique
Par Stephen Lendman, vendredi 22 avril 2011
SOURCE

Pour autant que nous la connaissions, la choquante vérité est que des catastrophes évitables continuent à faire proliférer une contamination qui détruit la vie sur la planète. Pourtant, les informations à ce sujet sont supprimées, et donc très peu de gens autour du monde sont au courant des calamités qu'ils subissent.

En conséquence, un chercheur émérite de l'environnement, le Dr Ilya Perlingieri, avertit maintenant de se tenir à l'écart de la pluie car elle est probablement radioactive. De même les niveaux pour l'eau potable, la nourriture et l'air sont inconnus parce que les gouvernements de l'Amérique et du Japon ne les diffuseront pas.

Toutefois, les cartes statiques et dynamiques fournies par l'Institut norvégien de recherche sur l'air montrent la contamination radioactive dans l'hémisphère nord avec des estimations de rejets potentiels, qui augmentent tous les jours. Accédez-y via le lien suivant:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=24411

Radiations Network.com donne également les niveaux pour l'Amérique, via le lien suivant:

http://www.radiationnetwork.com/ http://www.radiationnetwork.com/

Au minimum, le danger est extrême et s'aggrave car les rejets de Fukushima devraient se poursuivre pendant des mois, voire des années.

Rapportant le peu qui est connu concernant le Japon, Kyodo News titre un article le 21 avril, "les fuites radioactives en mer ont été 20.000 fois supérieures à la limite'' ( TEPCO) :

Au début d'avril, "environ 5.000 térabecquerels de substances radioactives'', évalués à 520 tonnes ont été libérées en seulement une période de six jours. Cependant, les fuites ont commencé le 11 mars et continuent quotidiennement en quantités non déclarées. Un terabecquerel = un trillions de becquerels. D'ores et déjà, les niveaux de contamination sont désastreux.''

Le 20 avril, l'écrivain Mark Sircus intitule son article chez NaturalNews : "La météo nucléaire empire" :

''Les bulletins d'infos quotidiens s'aggravent. Aujourd'hui, c'était au tour des robots (d'indiquer) que le niveau de radioactivité est si élevé à l'intérieur (des installations de Fukushima) que les ouvriers auront du mal, voire l'impossibilité (de rester) dans certaines zones, peut-être pour une période interminable.''

En outre, les niveaux de radiation sont à la hausse "dans tous les domaines et sur tous les continents."

Sur Democracy Now du 19 avril, l'expert en nucléaire Arnie Gundersen a déclaré:

''Les rayonnements de Fukushima se répandent tous les jours maintenant, aussi bien dans l'océan que dans l'air. Quand vous voyez ces nuages ​​de fumée sortir de l'unité, ce n'est pas de la vapeur ((ordinaire), c'est de la vapeur radioactive. Alors, ils libérent de la radioactivité dans l'air, et aussi, sans doute le plus important, provenant désormais de l'unité 2. Le réacteur est percé , et le confinement aussi. Ils versent donc de l'eau par-dessus, et elle ressort par le fond. Et c'est ce qui cause l'énorme quantité de déchets hautement radioactifs impossible à stopper.''

David Rainoshek avait une autre vision des choses, intitulée "Nous sommes tous Fukushima'': une perspective intégrale sur les significations et les promesses d'un désastre'', accessible via le lien suivant:

http://www.naturalnews.com/downloads/We-Are-All-Fukushima.pdf

En dépit d'une aggravation sans précédent de la catastrophe, les responsables du gouvernement et de l'industrie disent "nous ne devrions pas être concernés." Toutefois, selon le Dr John Price, ancien membre de l'unité politique pour la sécurité nucléaire en Grande-Bretagne déclare :

''Les fuites radioactives vont continuer ....( Il faudra) de 50 à 100 ans avant que les barres de combustible nucléaires aient suffisamment refroidi pour être ôtées, mais beaucoup d'entre elles ont déjà totalement ou partiellement fondu.''

Dans une autre perspective, Fukushima est à la fois une catastrophe et la possibilité pour libérer enfin les sociétés de la technologie nucléaire parce qu'elle détruit la vie - peut-être même complètement - à moins d'être totalement abandonnée.
Le mois dernier au Japon, des conférences anti-nucléaires non diffusées, des pétitions, des protestations à chaque week-end, et d'autres initiatives publiques se sont ralliées sous des slogans comme '' Stop au nucléaire'', ''Opposition au nucléaire'' et ''Adieu (Sayonara) énergie nucléaire''. Cependant, malgré la colère du public, en particulier dans le nord du Japon, des efforts bien au-delà des protestations sont nécessaires dans de nombreux pays pour demander ce qui n'est plus acceptable – le fléau mondial de ces bombes à retardement.

Les combustibles fossiles, y compris le pétrole, présentent d'autres dangers, ce qui accroît l'urgence de les remplacer aussi, en particulier par des alternatives renouvelables sûres, propres, si elles sont pleinement mises en œuvre. Le 29 mars, l'expert nucléaire Karl Grossman a sorti un article intitulé "Les énergies renouvelables sont plus que prêtes", expliquant que:

''Des alternatives comme le vent, l'eau, l'énergie solaire et géothermique peuvent facilement remplacer les destructeurs pétrole, gaz, charbon et nucléaire, et sauver la planète Terre par ce biais. Ce qu'il faut, c'est une masse d'activisme mondial pour forcer les politiciens à faire ce qu'ils ne voudront jamais faire autrement.''

Fukushima et le golfe de l'Amérique accentuent l'urgence. Le 20 avril a marqué le premier anniversaire de l'explosion de la plate-forme BP Deepwater Horizon puis de son incendie avant son engloutissement et le déversement dans les eaux environnantes de milliers de barils de pétrole par jour pendant des mois. La société Transocean Ltd était propriétaire et exploitante de la plate-forme sous contrat avec BP Exploration et Production Inc, division du géant pétrolier BP.

La catastrophe a tué 11 ouvriers, en a blessé 17 autres, et a causé à l'Amérique le pire crime contre l'environnement, des effets désastreux toujours d'actualité pour des millions de résidents du Golfe. Plus à ce sujet ci-dessous.

Un précédent article, le premier d'une nombreuse série, a expliqué l'histoire des violations commises par BP, Tyson Slocum de Public Citizen a dit le 5 mai dernier qu'il a ''le plus mauvais record en matière de sécurité et d'environnement de toutes les exploitations pétrolières en Amérique." BP, en fait, est un hors-la-loi en série, le pire de la maléfique bande des grands pétroliers.''

Néanmoins, il a gagné des milliards malgré les amendes, pénalités et règlements dus pour une entreprise de sa taille. Malgré son histoire de violations répétées, on lui permet de continuer ses affaires comme d'habitude parce que des répressions efficaces ne sont pas imposées dans un contexte de laxisme réglementaire.

En fait, rien aujourd'hui n'a changé parce que la complicité du gouvernement laisse les pratiques les plus dangereuses se poursuivre, aveugle sur la sécurité et la santé publiques, autant que sur la santé de l'environnement, protégeant ce qui est trop précieux pour le détruire. Mais cela se passe en temps réel à la vue du public.

Un autre article présentait le rapport du Dr Tom Termotto intitulé, "Le golfe du Mexique se meurt." Sur la base de sept mois de recherche et d'analyses, il a produit une compilation de données, avec photos et documents à l'appui, dépeignant le véritable état du Golfe - que BP, Washington, et les reportages des grands médias ont supprimé à ce jour.

En fait, Termotto a dit:

''Le récit de BP n'est qu'une illusion créée par l'entreprise - un tissage d'inventions en collaboration avec le gouvernement fédéral américain et la complicité des grands médias. Les grands pétroliers, ainsi que le complexe militaro-industriel, ont été complices et ont fait le blackout sur l'information, car l'avenir même de l'industrie pétrolière et gazière est en jeu, comme l'avenir de l'empire américain ", qui est dépendant de vastes ressources d'énergie, principalement du pétrole, et qui prendra des risques pour l'obtenir.''


A la date d'aujourd'hui, des preuves visuelles montrent "de nombreuses fuites et des suintements sur toute la surface du plancher océanique (suggérant) que les formations géologiques du sous-sol marin sont en grande agitation et l'objet de changements sans précédent."

En outre, une fois que l'huile a pénétré dans les zones de faille peu profondes, une situation incontrôlable existe, informations à nouveau supprimées, car leur dévoilement pourrait mettre en péril l'avenir pour l'exploitation du pétrole et du gaz. En conséquence, elles sont protégées par cette dissimulation, peu importent les extrêmes dangers géologiques, environnementaux et humains.

Non seulement le golfe de l'Amérique se meurt, mais toutes les eaux planétaires étant interreliées et potentiellement à risque, cela signifie que l'ensemble de l'écosystème mondial et de l'humanité sont en péril, ainsi que les vies animale et végétale. Cependant, non seulement les pratiques dangereuses continuent, mais personne n'a été tenu responsable du plus grand crime de l'environnement américain, car les politiciens conspirent pour l'empêcher.

Golfe du Mexique - Le bilan quotidien de l'homme et l'environnement

Le 20 avril, Campbell Robertson écrivait dans le New York Times : "Au-delà de la marée noire, la tragédie d'un golfe en difficulté," :

Un an plus tard, "le sud de la Louisiane s'enfonce régulièrement dans la mer", il n'est fait que peu mention de l'ampleur de la destruction pour l'ensemble du Golfe, ses zones humides côtières, la perte catastrophique de la vie marine, ainsi que ses millions de résidents gravement perturbés, tombant malades et se retrouvant sans compensation pour leurs maladies et leurs moyens de subsistance.

Ayant passé des semaines dans la région, le journaliste d'investigation Dahr Jamail a compilé des preuves irréfutables de "la plus grande crise d'empoisonnement chimique de l'histoire des États-Unis." Le 16 avril, son article intitulé "l'anniversaire de BP: Toxicité, souffrance et mort" explique :

…..Des biologistes spécialistes de la vie marine et de sa faune, des toxicologues et des médecins ont décrit l'impact du désastre sur l'environnement et la santé humaine comme «catastrophiques», et (expliquent) que ce n'est que le début d'une probable crise sanitaire et environnementale qui va se poursuivre pendant des dizaines d'années, affectant des millions d'autochtones, l'environnement et la vie marine.

Pourtant, en Février, les fonctionnaires d'Obama ont ordonné aux scientifiques de se documenter sur la mortalité des dauphins, mais ''de maintenir leurs conclusions confidentielles."

"Les dauphins et les tortues de mer (sont) les canaris dans la mine de charbon du golfe, car ils sont au sommet de la chaîne alimentaire et reflètent directement la santé de l'écosystème tout entier. Les éléments de preuve suggèrent un pronostic d'aggravation, documenté par une énorme et continuelle mortalité chez les poissons ainsi qu'une contamination dangereuse rendant les ressources alimentaires du Golfe impropres à la consommation et les zones côtières risquées pour ses habitants.''

Jamail a interrogé le Dr Mike Robicheux en Louisiane, qui a tiré la sonnette d'alarme sur la situation et l'absence de réponse du gouvernement. Tout en s'occupant de dizaines de nouveaux patients atteints de maladies liées au Golfe, il a appelé à l'aide sans succès le Centre de Contrôle des Maladies :
''La communauté médicale a fermé les yeux .... C'est la plus grave crise de santé publique consécutive à un empoisonnement chimique dans l'histoire de ce pays. Nous allons avoir des milliers de gens très malades, et s'ils ne sont pas correctement traités, beaucoup mourront.''

Pourtant Washington et les autorités de l'État s'en fichent, tout autant que la dangereuse radioactivité qui contamine une grande partie du pays. Ensemble, Fukushima et les poisons du Golfe peuvent, rien qu'en Amérique, provoquer un nombre inimaginable de cancers qui auraient pu être évités.

D'ici peu nous allons en connaître le nombre ainsi que le bilan des ravages sur tout l'écosystème. Toutefois, cela ne compensera pas entretemps les énormes douleur et souffrances ou la complicité des autorités qui laissent des pratiques dangereuses se poursuivre, ainsi que le subventionnement de technologies risquées à laplace d'alternatives sûres.

Un dernier commentaire

À la mi-Février, le Dr Riki Ott, biologiste marin et toxicologue a déclaré que le très toxique dispersant Corexit et des bactéries génétiquement modifiées étaient encore utilisés illégalement dans le Golfe, contrairement aux rapports faits par BP et l'Agence de Protection de l'Environnement, ce qui aggrave l'énormité de la catastrophe.
Par ailleurs, le 19 mars, plusieurs rapports, notamment soulignés par Oil Spill Law.com : "Nouvelle marée noire énorme près du Deepwater Horizon, au Macondo 243 ( Mississippi Canyon System) – Une traînée de 180 km, dont l'écrémage a commencé il y a quelques jours."

Les garde-côtes l'ont confirmé le 20 mars. Le journal de Louisiane Times-Picayune l'a décrit comme ''potentiellement massif'', à environ 36 km du lieu de l'explosion du Deepwater Horizon. En fait, de grandes et petites marées noires se produisent régulièrement dans le golfe et les autres eaux du monde, ajoutant des niveaux de contamination trop dangereux pour être tolérés quand des alternatives sûres sont si facilement accessibles. 

Traduction par Hélios du Bistrobarblog
 
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