mis en ligne lundi 25 avril 2011 par jesusparis
Six enfants d’une communauté warao sont morts ce mois-ci en l’espace de dix jours par suite de malnutrition, maladie et manque de soins.
Selon l’Institut de santé publique vénézuélien, vomissements, diarrhée, fièvre, problèmes respiratoires et déshydratation sont à l’origine des décès.
Les Warao de la communauté de Cambalache, située à l’est du Venezuela, vivent dans des conditions dégradantes à proximité d’une décharge d’ordures qui est devenue leur unique source de nourriture et de matériaux de construction. Ils n’ont pratiquement pas accès à l’eau potable.
L’exploration pétrolière dans la région a pollué les rivières et l’environnement des Warao et détérioré leur santé. Ils n’ont jamais été consultés lors de l’attribution des concessions pétrolières aux compagnies.
Beaucoup d’autres enfants sont en danger. Tandis que les épidémies terrassent leur communauté, ils ne reçoivent aucun soin de santé approprié et souffrent de grave malnutrition. Les autorités ont été lentes à réagir devant cette situation.
Antonio Valenzuela, représentant warao de la communauté, a déploré : ‘Combien de temps devrons-nous encore vivre près de la décharge ? … Nous n’avons pas d’argent… Nous souffrons chaque jour de vivre dans ce lieu immonde… Les enfants meurent, on nous extermine, mais nous ne voulons pas cela… C’est pourquoi le gouvernement devrait agir’.
Environ 20 000 Warao vivent dans la région du Delta Amacuro dans le Venezuela oriental. Beaucoup d’entre eux habitent dans des huttes en toit de chaume construites sur pilotis pour résister aux courants des rivières. Ils ont une relation particulière avec la rivière dont ils dépendent pour se nourrir, boire, se laver et se déplacer. Le poisson est un aliment vital dans le régime des Warao qu’ils accompagnent du sagou extrait du palmier ‘moriche’.
Hns-info
Selon l’Institut de santé publique vénézuélien, vomissements, diarrhée, fièvre, problèmes respiratoires et déshydratation sont à l’origine des décès.
Les Warao de la communauté de Cambalache, située à l’est du Venezuela, vivent dans des conditions dégradantes à proximité d’une décharge d’ordures qui est devenue leur unique source de nourriture et de matériaux de construction. Ils n’ont pratiquement pas accès à l’eau potable.
L’exploration pétrolière dans la région a pollué les rivières et l’environnement des Warao et détérioré leur santé. Ils n’ont jamais été consultés lors de l’attribution des concessions pétrolières aux compagnies.
Beaucoup d’autres enfants sont en danger. Tandis que les épidémies terrassent leur communauté, ils ne reçoivent aucun soin de santé approprié et souffrent de grave malnutrition. Les autorités ont été lentes à réagir devant cette situation.
Antonio Valenzuela, représentant warao de la communauté, a déploré : ‘Combien de temps devrons-nous encore vivre près de la décharge ? … Nous n’avons pas d’argent… Nous souffrons chaque jour de vivre dans ce lieu immonde… Les enfants meurent, on nous extermine, mais nous ne voulons pas cela… C’est pourquoi le gouvernement devrait agir’.
Environ 20 000 Warao vivent dans la région du Delta Amacuro dans le Venezuela oriental. Beaucoup d’entre eux habitent dans des huttes en toit de chaume construites sur pilotis pour résister aux courants des rivières. Ils ont une relation particulière avec la rivière dont ils dépendent pour se nourrir, boire, se laver et se déplacer. Le poisson est un aliment vital dans le régime des Warao qu’ils accompagnent du sagou extrait du palmier ‘moriche’.
Hns-info
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