France, Doubs, Montbéliard: les poissons meurent les uns après les autres
Montbéliard. « Une catastrophe écologique. » Vincent Roy, le président de l’association agréée de pêche de Valentigney, pèse ses mots. Dans son souvenir, jamais la surmortalité des poissons de la rivière Doubs n’avait été aussi prononcée dans le pays de Montbéliard. « Tous les jours, des pêcheurs, à Valentigney, à Mathay, à Audincourt, à Voujeaucourt, nous signalent des dizaines de poissons morts ou malades. Et le phénomène s’accentue de jour en jour. »
Toutes les espèces touchées
Comme au printemps 2010 dans la Loue et en janvier dernier dans le Doubs franco-suisse, les salmonidés (ombres et truites), et dans une moindre mesure les poissons blancs et les carnassiers, sont frappés par une maladie qui les couvre de plaques blanches et finit par provoquer leur mort. « Au début de l’année, juste après le frai des truites, on estime qu’environ 20 % des poissons reproducteurs sont morts ou ont été contaminés sur notre secteur », explique Christian Triboulet, le président de l’AAPPMA La Franco-Suisse et Gorges du Doubs. Ce printemps, rebelote : la maladie a cette fois commencé par affecter les ombres en période de reproduction. Mais, fait nouveau, il semble qu’elle ait progressé jusque dans le pays de Montbéliard, atteignant désormais d’autres espèces que les seuls salmonidés. Avec toujours les mêmes symptômes : une mousse blanche se développe sur le corps des poissons, attribuée à à une maladie nommée « saprolégniose ».
Devant ce phénomène, les pêcheurs avouent leur impuissance. Et émettent des hypothèses : « Nous avons constaté que la surmortalité était apparue après le largage de sédiments depuis le barrage du Châtelot », poursuit M. Triboulet. « On peut imaginer que ces sédiments, où s’accumulent tous les résidus, aient contaminé les poissons. »
Aux portes de la station d’eau potable
Le président dénonce également les trop grands écarts des éclusées des barrages, qui, selon lui, assèchent le lit de la rivière, emprisonnent les alevins et contribuent d’autant à la surmortalité piscicole.
« Ce qui devrait commencer à inquiéter les gens au-delà des seuls pêcheurs », complète Christian, « c’est qu’en ce moment, les poissons meurent dans l’immédiate proximité de la station de Mathay. Et c’est cette station qui alimente le pays de Montbéliard en eau potable. »
Président de la fédération de pêche du Doubs, Georges Lauraine ajoute que « la chaleur exceptionnelle du mois d’avril et le manque d’eau peuvent aussi accentuer un phénomène qui est également constaté dans d’autres départements ».
Toutes les espèces touchées
Comme au printemps 2010 dans la Loue et en janvier dernier dans le Doubs franco-suisse, les salmonidés (ombres et truites), et dans une moindre mesure les poissons blancs et les carnassiers, sont frappés par une maladie qui les couvre de plaques blanches et finit par provoquer leur mort. « Au début de l’année, juste après le frai des truites, on estime qu’environ 20 % des poissons reproducteurs sont morts ou ont été contaminés sur notre secteur », explique Christian Triboulet, le président de l’AAPPMA La Franco-Suisse et Gorges du Doubs. Ce printemps, rebelote : la maladie a cette fois commencé par affecter les ombres en période de reproduction. Mais, fait nouveau, il semble qu’elle ait progressé jusque dans le pays de Montbéliard, atteignant désormais d’autres espèces que les seuls salmonidés. Avec toujours les mêmes symptômes : une mousse blanche se développe sur le corps des poissons, attribuée à à une maladie nommée « saprolégniose ».
Devant ce phénomène, les pêcheurs avouent leur impuissance. Et émettent des hypothèses : « Nous avons constaté que la surmortalité était apparue après le largage de sédiments depuis le barrage du Châtelot », poursuit M. Triboulet. « On peut imaginer que ces sédiments, où s’accumulent tous les résidus, aient contaminé les poissons. »
Aux portes de la station d’eau potable
Le président dénonce également les trop grands écarts des éclusées des barrages, qui, selon lui, assèchent le lit de la rivière, emprisonnent les alevins et contribuent d’autant à la surmortalité piscicole.
« Ce qui devrait commencer à inquiéter les gens au-delà des seuls pêcheurs », complète Christian, « c’est qu’en ce moment, les poissons meurent dans l’immédiate proximité de la station de Mathay. Et c’est cette station qui alimente le pays de Montbéliard en eau potable. »
Président de la fédération de pêche du Doubs, Georges Lauraine ajoute que « la chaleur exceptionnelle du mois d’avril et le manque d’eau peuvent aussi accentuer un phénomène qui est également constaté dans d’autres départements ».
Source: Est Republicain
Comme annoncé précédemment dans cet article le doute se confirme (cliquez le liens) ...
il serait peut être temps de réagir...réveillons nous...essayons d'informer les Francs-comtois...faite marcher vos réseaux...merci d'avance à vous tous...
Lannemezan. Le poisson empoisonné dans la Save
Du poisson en nombre retrouvé mort dans la Save./Photo C.S.
Mais qui en veut aux poissons et aux pécheurs du Plateau ?
La question ne manque pas de se poser après la découverte, hier après-midi, de poissons morts dans la Save, à Escala, sur 600 m environ.
Il était midi quand une riveraine a donné l'alerte après avoir vu des truites le ventre à l'air. Aussitôt, des responsables de l'AAPPMA des Pêcheurs du Plateau sont venus sur les lieux et n'ont pu que constater les dégâts. « C'est l'écœurement. Ils anéantissent des efforts financiers et humains », confiait Michel Dubosc, le vice-président de l'AAPPMA des Pêcheurs du Plateau, qui essayait de comprendre qui pouvait être visé par cette action. « Veulent-ils s'en prendre aux Coteaux de Gascogne en raison de la réduction de l'eau et des travaux en cours sur la Neste ou à l'AAPPMA ? », se demandait le bénévole. La gendarmerie de Lannemezan mène l'enquête. En attendant les résultats des analyses, certains pêcheurs avançaient comme hypothèse de la mort des poissons la présence de cachets de chlore mis dans le cours d'eau.
Après la pollution de la rivière Gers jeudi dernier, voilà maintenant que la Save est visée. Faut-il craindre d'autres actions ? Les pêcheurs ne cachent pas leurs inquiétudes et leur colère. Nul doute que dorénavant, les allées et venues près des rivières seront suivies avec attention. La surveillance est de mise pour retrouver les auteurs de ces méfaits.
La depêche
Des centaines de milliers de poissons ont été retrouvés morts sur les rives de la rivière Kolak dans la région de Vapi. Plus de 2,5 km de berges ont été touché.Tout le monde pointe du doigt la pollution de la rivière largement dénoncé par les ong écologistes de la région. En effet de nombreuses industries rejettent leurs déchets toxiques directement dans la rivière, deux incidents du même type se sont déjà produit l'année dernière.
Un enquête a été ouverte par la "Gujarat Pollution Control Board (GPCB)" et des échantillons d'eau et de poisson ont été envoyés pour analyse au "Forensic Science Laboratory (FSL)" et au ministère de la Pêche.
"Nous prendrons des mesures contre les coupables après avoir reçu les résultats des analyses" a déclaré Kanu Mistry président du GPCB
Déjà en Novembre 2010, une pollution de la riviére Kolak avait touché la région de Darotha et les analyses de l'époque avaient trouvé des traces de substances chimiques toxiques dans le corps des poissons.
Mais, l'incident le plus largement connu des riverains a eu lieu en août de l'année dernière, des milliers de poissons avaient été retrouvés morts près de la rivière Damanganga de Vapi où une usine de traitement chimique est située.
Source: The Times Of India
Les mousseuses eaux du Jackpot font banquet, prometteur est son prodige.
Déjà dénoncées dans ce film...rien de fait...bon ben...euh...on va le faire savoir... aux con-somme-acteurs...faite passer..
Nature alerte
Chine : Le manque d'oxygène à l'origine de la mort des poissons et non la radioactivité (autorités)
Les autorités locales de la pêche ont publié le 7 avril un avis déconseillant aux citoyens d'acheter ou de manger les poissons morts trouvés dans la mer.
Des analyses de l'eau et d'un poisson ont montré qu'une carence en oxygène, causée par la prolifération des algues dans la mer, a tué les poissons.
Les conditions dans l'eau sont favorables au développement des algues, et les organismes photosynthétiques ont absorbé une grande partie de l'oxygène présent dans l'eau, selon le porte-parole.
La situation s'améliore, a ajouté le porte-parole.
Source
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