Vingt-six habitations ont dû être évacuées sur les hauteurs du versant ouest de l’île de la Réunion, où un incendie a ravagé plus de 2.500 hectares depuis mardi, indique dimanche la préfecture du département français de l’océan Indien.
Le feu, attisé par de violentes bourrasques de vent, s’est rapproché des zones agricoles, à 1.600 m d’altitude dans le secteur de La Chaloupe, sur la commune de Saint-Leu.
Une exploitation agricole a été touchée et une maison brûlée, rapporte la préfecture.
Pas de blessés
Le vent a cessé en deuxième partie de nuit, facilitant le travail des pompiers pour protéger les 26 habitations évacuées, dont plusieurs fermes, un gîte rural et un centre équestre. Aucun blessé n’est à déplorer.
Les incendies ont déjà parcouru 2 677 hectares, essentiellement dans des zones naturelles montagneuses, au coeur du Parc national de la Réunion et du périmètre inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Les foyers qui menacent des secteurs à forte valeur écologique sont stabilisés, selon un communiqué de la préfecture.
Grande valeur écologique
Dimanche matin, 172 personnels de lutte contre le feu sont arrivés en renfort de métropole, portant à 600 le nombre d’hommes mobilisés sur le front des incendies, appuyés par quatre hélicoptères bombardiers d’eau.
Les hectares ravagés par le feu sont principalement couverts par une végétation basse et éricoïde (à forme de bruyère), également de grande valeur écologique pour abriter des espèces strictement endémiques de l’île.
Pour les autorités, l’origine criminelle de cet incendie ne fait aucun doute en raison de plusieurs départs de feu simultanés.
La gendarmerie poursuit une enquête judiciaire à la recherche du ou des pyromanes suspectés d’avoir allumé les premiers feux.
En octobre 2010, un incendie également d’origine volontaire avait détruit 850 hectares dans un secteur voisin. Le ou les pyromanes présumés n’avaient pas été retrouvés.
Avec Reuters
Les moutons enragés
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