Lundi, 24 Octobre 2011 09:48 |
Un groupe de chercheurs américains, physiciens pour la majorité d’entre eux, rend public ses résultats sur le réchauffement climatique : leur but était de vérifier avec une autre méthode et d’autres données l’évolution des températures sur Terre. Conclusion : la température moyenne de surface des terres émergées a augmenté de 0,9°C depuis les années 50. Autrement dit, leurs résultats rejoignent ceux des climatologues qui avaient durement mis en doute dans l’affaire du climategate. Il y a deux ans, en novembre 2009, des centaines de courriels sont volés à des chercheurs britanniques, l’équipe de Phil Jones, l’Université d’East Anglia. Certains sont publiés sur un mystérieux site depuis la Russie, et utilisés pour accuser ces chercheurs d’avoir dissimulé ou tronqué des données climatiques ayant servi à établir les rapports du Giec. Plusieurs enquêtes ont depuis blanchi Phil Jones et ses collègues de toute mauvaise conduite. Parallèlement, un physicien de Berkeley (Université de Californie), Richard Muller, a lancé une étude, indépendante des autres équipes de climatologues comme celle de Phil Jones ou de James Hansen (Nasa), The Berkeley Earth Surface Temperature (BEST), pour fournir une nouvelle évaluation des températures de surface. Richard Muller, qui avait exprimé ses réserves sur les méthodes des climatologues, s’est entouré de neuf autres chercheurs, statisticiens ou physiciens comme Saul Perlmutter, qui vient d’être récompensé par un prix Nobel de physique. BEST a reçu des fonds publics mais aussi privés, notamment de fondations créées par des industriels soutenant les climatosceptiques, comme Charles Koch. L’équipe de BEST a collecté les données de 39.000 stations terrestres qui enregistrent les températures et a développé une méthode statistique propre pour analyser ces données. De nombreux biais doivent être corrigés, liés à la position des stations ou à l’interruption des données, par exemple. Une critique récurrente adressée aux climatologues est la proximité de certaines stations avec les grandes villes, dont les températures sont plus élevées (c’est l’effet îlot de chaleur urbain). Cependant, l’analyse de Muller et de ses collègues aboutit à des résultats très similaires à ceux des autres équipes. Le groupe conclut même que la qualité supposée des stations (certaines étant sensées fournir des valeurs plus sûres) ne modifie pas le résultat final –la hausse moyenne des températures de surface depuis deux siècles. Le groupe de Berkeley a rédigé quatre articles scientifiques qu’il soumet à ses pairs sur son site internet avant de les soumettre à une revue –comme il est d’usage dans la communauté des physiciens ou des mathématiciens. Même si ces résultats devraient faire taire les critiques sur les méthodes d’analyse des climatologues, ils ne mettront pas fin aux objections de ceux qui réfutent le rôle joué par l’activité humaine dans l’augmentation des émissions de CO2, l’effet de serre et le réchauffement climatique. Ainsi, en France, le géophysicien Vincent Courtillot, proche de Claude Allègre, défend le rôle prédominant de l’activité solaire. Source : Berkeley University CAT NAT |
lundi 24 octobre 2011
Un groupe de chercheurs indépendants du GIEC confirme la hausse de la température globale
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1) Cette étude n’a pas pour objet de valider le rôle pivot que le GIEC a arbitrairement attribué du CO2, donc toutes les critiques restent valables sur ce point
RépondreSupprimer2) Bien sûr, nul ne conteste que T est montée de 0,7°C depuis 1850, de manière non linéaire et rarement en phase avec l’augmentation du taux de CO2 (ceci n’a eu lieu que sur la seule période 1980-1998, ce qui est trop court pour en déduire une relation de causalité).
3) Cette étude concerne uniquement les terres émergées, soit 30% de la surface de la planète (et sans doute moins compte tenu du peu de stations de mesure aux pôles). Il n’est donc pas légitime de déduire que ce résultat partiel, qui reste à passer au crible du peer-review, mette fin aux nombreuses critiques et remette en cause toutes les données d’observation dérangeantes pour les modèles numériques.
4) Je m’étonne que cette étude ne dise pas que T est stable depuis 13 ans, ce qui est une information très importante, mais que les médias ont toujours cachée (ou présentée de manière à masquer ce fait).
Je me demande combien faudra t il d'année pour reconnaitre notre implication dans la hausse de T même si nous ne sommes pas le facteur prépondérant
RépondreSupprimerEt oui il y a bien stagnation mais pour combien de temps ? car si on regarde les courbes la stagnation est suivie d'une augmentation
C'est bien de creuser, d'approfondir et contredire les données mais a quand les mesures?
Merci pour ton com très intéressant au plaisir