jeudi 12 janvier 2012

Chute de Phobos + autres news spatiales

Phobos-Grunt tombera à la fin de cette semaine 



 
© Photo: Vesti.Ru
La sonde Phobos-Grunt tombera sur Terre entre le 14 et le 16 janvier. La prévision précisée publiée sur le site de l'Agence spatiale de Russie indique que cela doit arriver le 15 janvier à 13:18 heure de Moscou. Les fragments doivent tomber dans l'océan Indien au sud-est de la capitale indonésienne, Jakarta.

La surface de la terre sera atteinte par les fragments calcinés des matières difficilement fusibles, soit 20 à 30 éléments d'une masse totale ne dépassant pas 200 kg.


La matière noire cartographiée jusqu'à 1 milliard d'années-lumière
 
Une partie de la carte de la matière noire avec en jaune de grandes concentrations de masses correspondant aux images d'amas de galaxies dans le visible. © Van Waerbeke, Heymans, CFHTLens collaboration

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
C’est la plus grande carte de la distribution de la matière noire réalisée à ce jour. Révélée par un groupe d’astronomes, elle a été dressée avec la caméra MegaCam du Télescope Canada-France-Hawaï. L’accord obtenu avec les simulations de formation des grandes structures n’est pas favorable à des alternatives à la matière noire, comme la théorie Mond.
On attend toujours avec perplexité que la matière noire se montre au LHC ou dans des expériences comme Coupp. En attendant, les preuves indirectes de son existence issues de la cosmologie semblent toujours aussi solides et convaincantes. Les membres de la collaboration CFHTLenS (Canada-France-Hawaii Telescope Lensing Survey) ne vont certainement pas dire le contraire.
Pendant cinq ans, ces astronomes ont patiemment observé environ 10 millions de galaxies situées à presque 6 milliards d’années-lumière de la Terre. Grâce à la caméra MegaCam du Télescope Canada-France-Hawaï et ses 340 millions de pixels, ils ont mesuré l'effet de lentille gravitationnelle faible sur ces galaxies. Cet effet produit de légères déformations de leur forme, on en tient compte par exemple lorsqu'on analyse les images du rayonnement fossile.
Un amas de galaxies (galaxy cluster) déforme le tissu de l'espace-temps par son contenu en matière. Les rayons lumineux (orange) issus d'une galaxie derrière l'amas sont déviés et des images distordues de cette galaxie apparaissent pour un observateur sur Terre. Les caractéristiques de la théorie de la gravitation et la distribution de matière dans l'amas influencent la forme des images de la galaxie. C'est un effet de lentille (lens) gravitationnelle faible. Grâce à lui, on peut obtenir des informations sur la distribution de masses et la théorie de la gravitation.
Un amas de galaxies (galaxy cluster) déforme le tissu de l'espace-temps par son contenu en matière. Les rayons lumineux (orange) issus d'une galaxie derrière l'amas sont déviés et des images distordues de cette galaxie apparaissent pour un observateur sur Terre (Earth). Les caractéristiques de la théorie de la gravitation et la distribution de matière dans l'amas influencent la forme des images de la galaxie. C'est un effet de lentille (lens) gravitationnelle faible. Grâce à lui, on peut obtenir des informations sur la distribution de masses et la théorie de la gravitation. © Nasa-Esa
Carte de la matière noire : une réfutation de Mond
L'effet de lentille gravitationnelle découle de la déviation des rayons lumineux causée par le champ de gravitation de la matière s’interposant entre nous et les galaxies lointaines.
De cette manière, on peut mesurer la présence d’une composante de matière non lumineuse, ou l’effet d’une modification de la gravitation à l’échelle des amas de galaxies. Selon un membre de la collaboration CFHTLenS, Fergus Simpson, les résultats obtenus sont de nature à réfuter l’alternative à la matière noire qu’est la théorie Mond.
La nouvelle carte de la matière noire est une centaine de fois plus large que la carte précédente, s'étendant sur une région large de un milliard d'années-lumière. Son accord avec des simulations numériques de la formation et l’évolution des amas de galaxies, comme la Simulation du millénaire, est particulièrement bon. Au final, cela conforte le modèle de concordance de la cosmologie standard avec de la matière noire et de l’énergie noire.

La voie lactée compte
des milliards de planètes


Deux études révèlent que la galaxie est peuplée d’astres, dont certains à la masse similaire à celle de la Terre.
 
1,6 sur 2. C’est le ratio planète/étoile dans la Voie lactée, et c’est ce que vient de révéler une équipe internationale d’astronomes, emmenée par l'astronome Arnaud Cassan, dans une étude publiée jeudi dans NatureIl y aurait donc ainsi des milliards de planètes, plus que d’étoiles , dans la Voie lactée, notre galaxie.
"Il semble qu'il y a littéralement des milliards de planètes ayant des masses similaires à la Terre en orbite autour d'étoiles dans la Voie lactée", estime Daniel Kubas, de l’Observatoire austral européen. Selon l’étude, 17% des étoiles ont ainsi une planète d'une masse comparable à Jupiter, 52 % ont des planètes de la taille de Neptune et 62 % ont des "super-Terres", des planètes de cinq à dix fois plus massives que la Terre. La Voie lactée compterait par ailleurs des millions d’exoplanètes avec plusieurs étoiles.
Une autre étude publiée dans Nature montre elle que 1% des étoiles étroitement associées par paire (étoiles binaires) pourraient avoir une exoplanète géante orbitant autour du couple.  
Plus de 700 exoplanètes ont été découvertes en seize ans, dont seulement une douzaine par "microlentille", la technique utilisée par l'équipe d'Arnaud Cassan, qui a étudié pendant six ans des millions d'étoiles, en recherchant ces effets de loupe.  La microlentille est un phénomène rare se produisant lorsque deux étoiles sont parfaitement alignées dans notre ligne de visée : la masse de la plus proche permet d'amplifier la lumière de la plus éloignée. Les autres exoplanètes ont notamment été découvertes par la mission Kepler 16. 
Une autre technique, les microlentilles gravitationnelles, a permis de détecter des planètes aux masses plus variables que celles observées jusqu’ici : "nous avons également trouvé que les planètes les moins massives, comme les super-Terres ou les Neptunes peu massives, doivent être plus courantes que les planètes les plus massives", explique ainsi Arnaud CassanGrâce à cette méthode, des planètes qui peuvent se trouver loin de leur étoile (entre 75 millions de kilomètres et 1,5 milliard de kilomètres)  et dont la masse fait cinq à dix fois celle de Jupiter, peuvent être repérées. Et quelques perspectives passionnantes se faire jour.

Le plus petit système solaire découvert dans la Galaxie



Photo: EPA
Les chercheurs américains ont découvert le plus petit système solaire de la Galaxie. Il est composé de trois planètes de dimensions moindres que la Terre et qui tournent autour d'une étoile six fois plus petite que le Soleil.
La période orbitale y est de deux jours. Les planètes sont très proches de l'étoile. Cela signifie que la température y est trop haute pour que l'eau, condition majeure de l'apparition de la vie, puisse exister sur la surface.
Selon les chercheurs leur découverte atteste que dans notre Galaxie il se peut y avoir beaucoup plus de planètes que nous savons.



3 commentaires:

  1. Quels sont les différents sites où pourrait s'ecraser Phobos ?

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  2. Quels sont les différents sites où pourrait s'ecraser Phobos ?

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  3. Ils disait Afghanistan, puis Indonésie, Madagascar pour finalement dire l'Argentine!

    Donc restons vigilent car cela change de jour en jour ;)

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