jeudi 6 octobre 2011

Manifestations: ras le bol général!!!

 

Nouvelle manifestation "anti-Wall Street" avec un soutien politique

Des milliers de manifestants ont pris d'assaut mercredi le coeur financier de New York, Wall Street, pour la plus grande mobilisation des "insurgés" américains depuis le début du mouvement le 17 septembre. Entre 5 à 7000 personnes étaient dans les rues, selon la police.
Les défilés n'avaient jusqu'à présent pas dépassé 2500 personnes, mais le mouvement a rencontré une forte audience samedi lorsque 700 manifestants ont été interpellés pour avoir bloqué le pont de Brooklyn. Des mouvements similaires ont été enregistrés dans d'autres grandes villes, à Boston, à Los Angeles, à Chicago.
"Mettons fin aux guerres", "Taxez les riches", criaient les manifestants. "Nous sommes les indignés de New York, les indignés de l'Amérique, les indignés du monde", a lancé un membre du Syndicat des employés des services (SEU), faisant écho au mouvement de protestation qui s'est emparé déjà de plusieurs pays européens.
"Quand les riches volent les pauvres, ils appellent ça les affaires, quand les pauvres se défendent, ils appellent ça de la violence" scandaient les contestataires. "Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", ont-ils dit.

Soutien politique
Le cortège, très joyeux et dans lequel se trouvaient de nombreux jeunes et des infirmières, a défilé sous le soleil et au son des tambours. Plusieurs organisations syndicales et des élus démocrates ont soutenu le mouvement.
Le président du groupe démocrate à la Chambre des représentants, John Larson, a tenu à "saluer" des manifestants qui "se battent pour donner une voix aux Américains qui luttent chaque jour".


(ats / 06.10.2011 07h34) Romandie news

Manifestation à San Francisco pour soutenir le mouvement "Occupy Wall Street"
  2011-10-06 12:48:35  xinhua
Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de San Francisco mercredi pour soutenir les manifestants de "Occupy Wall Street" à New York.   Le point de départ du défilé était la banque de la réserve fédérale de San Francisco, et les manifestants ont ensuite marché dans plusieurs rues du centre-ville. Beaucoup d'entre eux portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans tels que "Il faut taxer les transactions à Wall Street" ou "Arrêtez de faire la guerre aux personnes qui travaillent".
"Mon avis personnel est que c'est la révolution du peuple. Je fais ce que je peux pour que la planète change en mieux, pour le bien de toute l'humanité", a déclaré Philip Oje, l'un des organisateur de la manifestation, à Xinhua.
La manifestation était organisée par "Occupy SF" ("Occupy San Francisco"), un groupe ayant installé un campement devant la banque de la réserve fédérale de San Francisco la semaine dernière.
L'objectif est de montrer de la solidarité avec "les valeurs fondamentales d''Occupy Wall Street'", indique le groupe sur son site internet.

Cri online 

FRANCE RETRAITES. "On veut vieillir dans la dignité"

Publié le 06-10-11   par Louis Morice  

Jean-Luc Mélenchon est venu soutenir les 5.000 retraités qui ont battu le pavé parisien pour réclamer une revalorisation de leurs pensions.

Manifestation pour la défense des retraites le 6 octobre à Paris. (Louis Morice - Nouvelobs.com) Manifestation pour la défense des retraites le 6 octobre à Paris. (Louis Morice - Nouvelobs.com)
"On a travaillé plus de 40 ans, on ne fait pas la mendicité, on demande juste à vivre correctement", raconte une femme qui défile sous la bannière de la CGT. Ils sont venus de la Somme, de l'Allier, du Finistère. Les retraités ont battu le pavé parisien ce jeudi 6 octobre pour défendre leur pouvoir d'achat mais aussi demander plus de solidarité face à la perte d'autonomie. Entre Bastille et Nation, ils sont plus de 5.000, selon les chiffres annoncés par la CFDT.
"Bientôt, on ne pourra plus"
"Je touche 1.400 euros net", explique la retraitée des usines Chausson de Gennevilliers, une entreprise aujourd'hui disparue. Est-elle heureuse à la retraite ? "Mon mari est là, sinon…" A eux deux, le couple touche presque 3.000 euros de retraite. "Vous enlevez le loyer, le chauffage, la nourriture, les impôts, la mutuelle et il ne reste plus grand-chose." La mutuelle leur coûte 200 euros par mois : "la santé est de plus en plus chère."

Bientôt, on ne pourra plus", s'inquiète cette mère de famille qui fait aussi ce qu'elle peut pour aider ses enfants et ses petits enfants. "La revalorisation ? Depuis cinq ans, c'est comme s'il n'y en avait pas, elle repart directement dans la facture du gaz !"
"On a l'habitude de se priver"
Avec 1.200 euros de retraite, nombre de manifestants estiment encore avoir de la chance. "Je ne vis pas moins bien mais c'est plus dur. Vous savez, on a toujours eu l'habitude de se priver", raconte une dame de 82 ans, métallo pendant 40 ans à l'AOIP dans le 13e arrondissement de Paris, "mais ça aussi, ça n'existe plus, c'est fermé", se désole-t-elle.
Alors non, elle ne se plaint pas, elle pense à ceux qui n'ont rien : "Tant qu'on peut, je suis pour le partage, mais il faut que tout le monde s'y mette, même ceux de là haut"...lire la suite sur le Nouvel Obs



LEAD 3-Nouvelles manifestations contre l'austérité en Grèce

mercredi 5 octobre 2011 17h16


"TUER LES TRAVAILLEURS"
Quelques jeunes ont cassé des blocs de marbre et lancé des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont répondu à coups de gaz lacrymogènes. Deux manifestants et deux policiers ont été blessés, dit la police.
Des manifestants ont tenté de pénétrer dans le ministère de l'Economie en brisant les vitres de l'entrée.
"Nous ne voulons plus de ce gouvernement. Il nous a trompés", a dit Sotiris Pelenakos, un ingénieur de 39 ans rencontré dans le défilé. "Je m'en fous que nous fassions faillite. On est déjà en faillite."
Les syndicats, qui représentent environ la moitié des cinq millions de travailleurs grecs, organisent des grèves à répétition depuis qu'Athènes a demandé l'an dernier l'aide de l'UE et du FMI.
Ils estiment que le gouvernement n'adopte pas les bonnes mesures pour réduire le déficit budgétaire et empêchent le retour de la croissance en baissant les salaires et en augmentant les impôts.
"Ils ne cherchent pas à sauver la Grèce. Ils sont en train de tuer les travailleurs", a estimé Ilias Vrettakos, vice-président du syndicat Adedy qui représente le secteur public. "Ils faut prendre l'argent aux riches, pas à nous", a-t-il lancé lors d'une déclaration au cours du rassemblement.
"Les nouvelles mesures ne font que prolonger les politiques injustes et barbares qui entament les droits et les revenus des travailleurs et poussent un peu plus l'économie dans la récession et la dette", a déclaré Stathis Anestis, porte-parole de GSEE, premier syndicat du secteur privé.   

Afghanistan : manifestation contre l'Otan

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 6 octobre 2011 à 14h31 Mis à jour le 6 octobre 2011 à 14h31

Quelques 200 Afghans sont manifesté jeudi à Kaboul pour réclamer le départ des troupes de l'Otan et dénoncer les victimes civiles de ses opérations, à la veille du dixième anniversaire de l'invasion occidentale de leur pays, toujours déchiré par les violences. Les protestataires, issus d'une petit parti politique peu connu, "Afghanistan Solidarité", ont défilé calmement, dans le centre de la capitale, brûlant juste un drapeau américain en fin de marche. "Mort à l'Amérique et à ses marionnettes", criait notamment la foule d'hommes et de femmes voilées.
"C'est le 10e anniversaire de l'invasion de l'Afghanistan, et nous manifestons pour condamner cette invasion", a déclaré Hafizullah Rasekh, l'un des organisateurs du rassemblement. "Nous voulons que l'armée américaine et ses alliés de l'Otan quittent immédiatement l'Afghanistan, et qu'ils arrêtent de tuer des Afghans innocents", a-t-il ajouté.

Des affrontements entre police et groupes de jeunes à Santiago du Chili ont fait au moins huit blessés jeudi, selon un bilan provisoire, lors d'une nouvelle manifestation étudiante au lendemain d'une rupture de négociations entre Etat et étudiants sur une réforme de l'éducation

Des affrontements entre police et groupes de jeunes à Santiago du Chili ont fait au moins huit blessés jeudi, selon un bilan provisoire, lors d'une nouvelle manifestation étudiante au lendemain d'une rupture de négociations entre Etat et étudiants sur une réforme de l'éducation | Claudio Santana

Des affrontements entre police et groupes de jeunes à Santiago du Chili ont fait au moins huit blessés jeudi, selon un bilan provisoire, lors d'une nouvelle manifestation étudiante au lendemain d'une rupture de négociations entre Etat et étudiants sur une réforme de l'éducation.
Au moins 28 personnes, pour la plupart mineures, ont été arrêtées lors des heurts, qui ont vu la police disperser, au canon à eau et au gaz lacrymogène, des milliers d'étudiants qui se rassemblaient pour une marche sur un itinéraire non autorisé par les autorités.

Six policiers et deux civils figurent parmi les blessés, et les personnes interpellées l'ont été pour "troubles graves à l'ordre, destructions et blessures à policiers", selon l'intendante (préfet) de Santiago, Cecilia Perez.
Des heurts autour des dernières manifestations étudiantes, il y a une et deux semaines, avaient fait une trentaine de blessés au total, et s'étaient soldés par environ 70 arrestations.
Les autorités de Santiago avaient autorisé la manifestation de jeudi, la 37e depuis le début du mouvement, mais sur un parcours situé dans l'ouest de la capitale, loin de la grande avenue La Alameda, que les étudiants voulaient emprunter.
Ces derniers étaient appelés à manifester après la rupture mercredi soir des négociations entre leurs syndicats et le gouvernement. Ce dialogue s'était ouvert il y a moins d'une semaine, au bout de cinq mois de mobilisation des étudiants, lycéens et professeurs pour réclamer une profonde réforme de l'éducation.
Ils souhaitent un "changement de paradigme" dans le système éducatif à deux vitesses, avec un secteur public très mal doté, et de qualité très inégale, depuis que l'Etat s'en est désengagé dans les années 1980, sous la dictature.
Les syndicats étudiants se sont retirés des négociations en accusant le gouvernement de ne pas faire assez en faveur de la gratuité de l'éducation publique, qui ne vaut à ce jour que pour 40% des écoliers chiliens, et pas dans l'enseignement supérieur. Les étudiants rejettent aussi comme insuffisant l'effort budgétaire sur l'éducation en 2012.
Etudiants et autorités se renvoyaient jeudi la responsabilité des incidents.
"Le gouvernement est coupable, car il s'oppose à tout. On demande l'autorisation de manifester (dans le centre-ville), il ne la donne pas, on demande l'éducation gratuite et il ne la donne pas non plus", a déclaré Camila Vallejo, un des dirigeants de la confédération étudiante Confech.
Le maire de Santiago Pablo Zalaquett a accusé de son côté les étudiants de "trop tirer sur la corde" après cinq mois de mobilisation dans la capitale.
 


Huit personnes ont été blessées à Taëz jeudi dans la dispersion par la police d'une manifestation hostile au président yéménite Ali Abdallah Saleh, alors que des dizaines de milliers de Yéménites défilaient également dans la capitale Sanaa, selon des sources médicales et des témoins

Huit personnes ont été blessées à Taëz jeudi dans la dispersion par la police d'une manifestation hostile au président yéménite Ali Abdallah Saleh, alors que des dizaines de milliers de Yéménites défilaient également dans la capitale Sanaa, selon des sources médicales et des témoins | Mohammed Huwais

Huit personnes ont été blessées à Taëz jeudi dans la dispersion par la police d'une manifestation hostile au président yéménite Ali Abdallah Saleh, alors que des dizaines de milliers de Yéménites défilaient également dans la capitale Sanaa, selon des sources médicales et des témoins.
La police a tiré à balles réelles sur des manifestants dans le centre de Taëz (270 km au sud-ouest de Sanaa) qui défilaient pour dénoncer le violent bombardement la veille du centre de cette ville par les troupes fidèles au président Saleh.

Le bombardement a fait sept tués et 145 blessés.
Les manifestants réclamaient aussi le jugement de M. Saleh, qui refuse de démissionner malgré la vague de contestation qui agite le pays depuis janvier...lire la suite sur le Parisien 

  Une manifestation réprimée en Arabie saoudite
Par LEXPRESS.fr, publié le 05/10/2011

Une manifestation réprimée en Arabie saoudite
C'est la première fois que des troubles sont signalés dans l'est de l'Arabie saoudite depuis des manifestations à la mi-mars pour protester contre l'aide militaire saoudienne dans la répression d'un mouvement de contestation dirigé par les chiites dans le royaume voisin de Bahreïn.
REUTERS/Fahad Shadeed

La manifestation a eu lieu dans la région à majorité chiite d'Al-Qatif, dans l'est du pays. La majorité des quelque deux millions de chiites saoudiens vivent dans cette province orientale riche en pétrole. 

L'Arabie saoudite n'est pas épargnée par le vent de contestation qui agite le monde arabe. Les forces de l'ordre ont dispersé une manifestation à Awamiah, dans la région à majorité chiite d'Al-Qatif, dans l'est du pays, lundi soir. 14 personnes ont été blessées lors de heurts entre les forces de l'ordre et des "fauteurs de troubles" à la solde d'un pays étranger -allusion à l'Iran- selon le ministère de l'Intérieur. Parmi eux, 9 policiers ont été blessés par balles et 2 autres par des cocktails Molotov, tandis qu'un civil et deux femmes ont été blessés par balles, selon le ministère. 
Des habitants d'Awamiya s'étaient rassemblés lundi soir devant le poste de police afin de protester contre l'arrestation de deux sexagénaires, interpellés pour pousser leurs deux fils accusés d'avoir participé à des manifestations au printemps à se rendre. Les deux hommes ont été libérés mais la police a arrêté un militant des droits de l'homme, Fadel al-Manassef, qui venait au poste de police pour s'informer de ce qui se passait, puis un autre homme venu prendre des nouvelles du militant, selon un témoin interrogé par l'AFP. Fadel al-Manassef a récemment passé quatre mois en prison pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales à Qatif. 
Deux millions de chiites saoudiens
La majorité des quelque deux millions de chiites saoudiens -sur un total de 26 millions d'habitants- vivent dans la province orientale riche en pétrole. C'est la première fois que des troubles y sont signalés depuis des manifestations à la mi-mars pour protester contre l'aide militaire saoudienne dans la répression d'un mouvement de contestation dirigé par les chiites dans le royaume voisin de Bahreïn. L'entrée de troupes saoudiennes et d'autres pays du Golfe à Bahreïn avait provoqué une vive tension entre l'Iran, dont la population est à majorité chiite comme celle de Bahreïn, et l'Arabie saoudite.  
Un influent cheikh chiite, cheikh Nimer al-Nimer, a condamné le recours à la violence lors d'un prêche mardi soir dans la mosquée de Awamiya, mis en ligne sur internet. Après avoir affirmé qu'il "n'est ni dans notre intérêt ni de nos coutumes" d'avoir recours à la violence "pour obtenir nos droits politiques et religieux", Il a accusé les autorités d'avoir "provoqué" les habitants en "tirant dans les rues pendant des heures". Le cheikh a appelé les jeunes à "garder leur sang-froid" et ne pas sortir "masqués" pour affronter les forces de sécurité. 
Avec






1/2 Lindsey Williams : avenir des pétro-dollars... par hussardelamort

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