Les contrôles de police et de gendarmerie seront renforcés pour vérifier l’application des mesures prises par la préfecture. Photo Richard Mouillaud
Environnement. Le niveau de particules en suspension est important depuis une semaine. Après six jours d’information, le seuil d’alerte a été déclenché hier. Il s’accompagne de recommandations.
Cela fait une semaine que le taux de particules fines dans l’air est important dans l’agglomération lyonnaise.Ainsi, le seuil d’information et de recommandations était activé depuis jeudi dernier. Hier, les particules en suspension émises par le trafic routier, le chauffage et les activités industrielles ont continué à augmenter. Le rafraîchissement des températures a entraîné une augmentation des rejets liés au chauffage tandis que les conditions anticycloniques très stables favorisaient l’accumulation des polluants dans l’air.
Le niveau d’alerte a donc été déclenché et des mesures prises par la préfecture pour réduire les rejets. Ainsi, les automobilistes doivent respecter une vitesse inférieure de 20 km/heure par rapport à la vitesse maximale autorisée si cette dernière est supérieure à 70 km/h.
D’une manière générale, les déplacements en véhicules automobiles, les transports routiers de transit et l’usage de tous les engins à moteur thermique doivent être strictement limités tout particulièrement pour les moteurs diesel non équipés de filtres à particules. Les contrôles seront renforcés par les services de police et de gendarmerie pour vérifier l’application de ces mesures.
Il est aussi recommandé de reporter la mise en service et l’utilisation des appareils individuels de chauffage et de cuisson utilisant des combustibles solides (bois, charbon de bois, charbon) quand ces appareils ne sont pas la source principale de chauffage ou de cuisson.
Concernant les mesures sanitaires, il est recommandé à l’ensemble de la population de respecter leur traitement médical, d’éviter toute activité physique ou sportive intense, de consulter leur médecin en cas d’aggravation de leur état de santé ou l’apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux).
Les particules fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. À long terme, le risque de bronchites chroniques et de décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente.
Le Progrès
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