L'astéroïde 2011 WP4 passera à 0.0045 AU de la Terre le 24 novembre prochain
Graphique de son orbite sur JPL:
http://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2011 WP4;orb=1;cov=0;log=0;cad=1
Condition Code: 8 (orbite très incertaine)
Estimé à 20 mètres de diamètre
Aucune alerte n'est émise cependant
http://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2011 WP4;orb=1;cov=0;log=0;cad=1
Condition Code: 8 (orbite très incertaine)
Estimé à 20 mètres de diamètre
Aucune alerte n'est émise cependant
Phobos Grunt: la sonde en orbite jusqu'en mars (source)
15:55 21/11/2011
MOSCOU, 21 novembre - RIA Novosti
La sonde russe Phobos Grunt, bloquée sur orbite terrestre après avoir raté son départ vers Mars, pourrait conserver cette position jusqu'en mars 2012, a annoncé lundi à RIA Novosti une source au sein de l'industrie spatiale."Il existe des estimations différentes à ce sujet, la sonde pourrait entrer dans les couches denses de l'atmosphère en mars ou même plus tard. Ceci dépend de l'atmosphère elle-même, qui se condense en fonction de l'activité solaire", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon les pronostics précédents, la sonde devait atteindre les couches denses de l'atmosphère terrestre en janvier. En cas de chute, les débris devraient être désintégrés et n'atteindront pas la surface de la Terre, estiment les experts russes.
La chute des engins spatiaux s'accélère et devient incontrôlable lorsqu'ils descendent à 180 km d'altitude.
Phobos Grunt, la première sonde interplanétaire russe en 15 ans, a été lancée le 9 novembre depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. La sonde devait prélever des échantillons de sol et les ramener sur Terre dans trois ans.
Après s'être séparée de son lanceur Zenit-2SB, la sonde devait enclencher à deux reprises son propulseur afin de se positionner sur la direction de Mars, ce qu'elle n'a pas réussi à faire. La dernière mission vers Mars entreprise par la Russie, en 1996, s'était elle aussi soldée par un échec.
Info complémentaire
Phobos Grunt: la capsule devrait tomber sur la Terre
MOSCOU, 21 novembre - RIA Novosti
La capsule de descente ainsi que des fragments de moteurs de la sonde russe Phobos Grunt, bloquée en orbite terrestre depuis son départ raté vers Mars le 9 novembre, pourraient tomber sur la Terre, a déclaré lundi un responsable de l'industrie spatiale russe."La capsule ne brûlera pas dans les couches denses de l'atmosphère parce qu'elle est spécialement conçue à cette fin. Elle atteindra donc la Terre, ainsi que d'autres éléments comme les fusibles des moteurs et les chambres de combustion des moteurs", a indiqué le responsable.
Le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine, a récemment annoncé qu'aucun fragment de la sonde n'atteindrait la surface terrestre.
Les propergols toxiques (7,5 t de diméthylhydrazine asymétrique, UDMH) de la sonde n'atteindront pas la surface de la Terre, selon le responsable de l'industrie spatiale russe. "Pendant la chute, les réservoirs sont endommagés par les flammes, tout explose au contact de l'air chaud, l'hydrazine brûle", a expliqué le responsable.
Selon lui, les fragments qui tomberont sur la Terre ne seront probablement jamais retrouvés. "Même si nous connaissions l'endroit exact où la sonde entrera dans l'atmosphère, nous devrions rechercher les fragments dans un secteur grand comme la région de Moscou (environ 46.000 km²-ndlr.)", a-t-il indiqué. La capsule de descente de la sonde est un petit engin de 20 cm de diamètre qui pèse 7 kilos.
Phobos Grunt, la première sonde interplanétaire russe depuis 15 ans, a été lancée le 9 novembre depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. La sonde devait prélever des échantillons de sol et les ramener sur Terre dans trois ans.
Après s'être séparée de son lanceur Zenit-2SB, la sonde devait enclencher à deux reprises son propulseur afin de se positionner sur la direction de Mars, ce qu'elle n'a pas réussi à faire. La dernière mission vers Mars entreprise par la Russie, en 1996, s'était elle aussi soldée par un échec.
3500 images tirées sur 5 ans du robot Spirit
Chronique d’une immense tempête sur Saturne
Près d’un an de tempête saturnienne suivie et photographiée par la sonde spatiale Cassini.
Apparue il y a presque un an, le 5 décembre 2010, l’immense tempête qui s’est enroulée autour de l’hémisphère nord de Saturne durant plusieurs mois, a occupée un cinquième de sa surface. La sonde spatiale Cassini l’a photographiée sous toutes les coutures.
Les images présentées ici, partagées par la NASA, le JPL et l’ESA livrent des détails inégalés de cet orage titanesque (Saturne-Chronos était un titan !) étendu sur plus de 5 millions de km². Lors du précédent épisode de turbulences atmosphériques à grande échelle, il y a 21 ans, le télescope spatial Hubble, encore à ses débuts, en avait profité pour recueillir quelques images. La tempête était de taille comparable mais n’avait durer que 55 jours. Celle qui s’est achevée au mois de juin dernier bat, en revanche, un record de longévité : 200 jours contre 150 jours pour la tempête observée en 1903.
Les astronomes éprouvent des difficultés pour expliquer l’émergence de cette perturbation. Andrew Ingersoll, membre de l’équipe d’imagerie de Cassini (California Institute of technology, Pasadena), explique que les tempêtes de Saturne se comportent « plus comme des volcans que les systèmes météorologiques terrestres ». Selon lui « la pression s’accumule depuis de nombreuses années ». Et le mystère est « qu’il n’y a pas de roches pour résister à la pression et retarder l’éruption. »
Les images de Saturne ont été capturées par les caméras de la sonde spatiale Cassini à différentes périodes, distances et bien sûr longueurs d’onde entre décembre 2010 et juin 2011.
Retrouvez toutes les images de la tempête capturées par Cassini sur le site de Ciclops.
Site de la sonde spatiale Cassini.
Source : NASA/JPL.
Crédit photo : NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute.
- le 20 novembre 2011
- Rédigé par X. Demeersman
Le Cosmographe
Une nouvelle carte de la Lune d'une résolution encore jamais atteinte
Bien que la Lune soit le corps céleste le plus proche de notre planète, les connaissances sur sa morphologie sont encore limitées. Malgré les nombreuses observations et plusieurs missions, le satellite garde ainsi une grande partie de mystère et aucune carte topographique de haute résolution n'avait pu être réalisée, du moins jusqu'ici. En effet, une équipe de la NASA est parvenue à décrire avec précision la forme et les reliefs de la Lune grâce aux données fournies par les instruments du Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) et celui du Lunar Orbiter Laser Altimeter (LOLA).
"Notre nouvelle vue topographique de la Lune fournit l'ensemble de données que les scientifiques lunaires attendaient depuis l'ère Apollo", indique dans un communiqué de la NASA Mark Robinson, principal investigateur du Lunar Reconnaissance Orbiter Camera (LROC) à l'université d'Arizona. Il ajoute : "nous pouvons désormais déterminer les pentes de tous les reliefs géologiques majeurs de la Lune à une échelle de 100 mètres. Déterminer comment la croûte s'est déformée, mieux comprendre l'impact de la mécanique des cratères, enquêter sur la nature des évènements volcaniques et mieux planifier de futures missions robotiques et humaines vers la Lune".
Toutefois, la nouvelle carte ne montre pas le satellite dans son intégralité. La carte couvre une surface qui s'étend d'une latitude de 79 degrés nord à 79 degrés sud, ce qui correspond à 98,2% de la Lune. A cause d'ombres persistantes à proximité des pôles, il n'a en effet pas été possible de créer une carte complète aux latitudes les plus élevées.
"Collecter les données et créer une nouvelle carte topographique a été un énorme effort collaboratif entre le projet LRO, l'équipe du LOLA et l'équipe du LROC à l'ASU et en Allemagne au DLR. Je n'aurais pas pu être plus satisfait de la qualité de la carte, c'est phénoménal ! La richesse des détails devrait inspirer les géologues lunaires à travers le monde pour les années à venir", s'est réjoui Mark Robinson.
Maxisciences
Découverte inédite de nuages de gaz créés lors du Big Bang
Immédiatement après le Big Bang, il y a 13 milliards d’années, l’Univers était composé essentiellement d’hélium et d’hydrogène. Avec la naissance et la mort des premières étoiles, (des dizaines de millions d’années plus tard), les éléments lourds (dits métalliques) ont été fabriqués et dispersés dans l’Univers. Aujourd’hui, ces éléments métalliques sont présents partout.
C’est donc avec surprise que Xavier Prochaska, Michele Fumagalli et John O'Meara ont observé des nuages de gaz contenant de l’hydrogène et du deutérium mais pas d’oxygène, ni de carbone ou de silicium. Pourtant, comme le rapporte Sciences et Avenir, leur outil d’analyse, le télescope Keck-1, était très sensible à ces éléments lourds.
Ces nuages, situés dans la constellation du Lion et de la Grande Ourse, à presque 12 milliards d’années lumière, se sont formés environ deux milliards d'années après le Big Bang. A cette période, il subsistait donc encore des poches de très faible "métallicité" dans l’univers, et ce malgré la formation de la première génération d’étoiles.
Maxisciences
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