vendredi 18 novembre 2011

Le phénomène climatique la Niña est de retour


Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), La Niña, le phénomène climatique du Pacifique tropical, pourrait être de retour mais avec une intensité moindre comparé à celle de 2010-2011.
L'Organisation météorologique mondiale, agence de l’ONU, indique dans un bulletin publié hier que La Niña pourrait bientôt réapparaître. Ce phénomène climatique se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement basses dans le centre et l'est du Pacifique tropical (au contraire d’El Niño qui se caractérise, lui, par des températures anormalement élevées).
Selon l’OMM, des caractéristiques de La Niña sont réapparues en août dernier et devraient persister jusqu'à la fin de 2011, voire le début de 2012. Mais cette fois-ci, l'épisode de La Niña resterait d’intensité modérée restant "probablement bien moins virulent" qu'en 2010-2011, quand le phénomène climatique avait provoqué des sécheresses et des inondations dans diverses régions du monde.

L'OMM juge que l'on peut s'attendre à un retour à des conditions neutres pendant la période allant de mars à mai 2012. Par ailleurs, elle indique que le développement d'un épisode El Niño est par contre jugé très improbable avant avril 2012, rapporte Radio-canada.
Des pluies ou de la sécheresse en fonction des régions
En Amérique du Nord, La Niña engendre souvent une sécheresse dans le sud-ouest des États-Unis de la fin de l'été jusqu'en hiver. Même chose dans les Grandes Plaines et dans le sud-est mais respectivement en automne et en hiver. Le contraire se produit généralement dans les régions du nord-ouest, où il pleut habituellement davantage que la normale.
La Niña peut, en parallèle, entraîner de fortes pluies dans certaines régions du globe comme l'Indonésie, la Malaisie et l'Australie, ainsi que des épisodes de sécheresse en Amérique du Sud. Même si l’OMM précise que deux épisodes La Niña ne sont jamais totalement identiques, elle entraîne généralement des hivers plus cléments dans le sud-est mais plus rigoureux que la normale dans le nord-ouest.

Maxisciences

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