samedi 26 novembre 2011

Faux débat: Climategate...le retour


Tout comme en 2009, ils sortent à la veille de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

ClimateGate 2.0: de nouveaux mails entachent la science climatique

Publié le 24/11/2011
Un nouveau coup de tonnerre s’abat sur la science climatique officielle. Un groupe de hackers a livré plus de 5000 e-mails qui semblent confirmer que certains scientifiques sont en mission politique et non dans une démarche de recherche de la vérité.
Par Vincent Benard
Le Climate Gate, fin 2009, a révélé aux observateurs les pratiques douteuses d’une petite coterie de « scientifiques d’opinion » en position d’influencer grandement la science « officielle » du réchauffement climatique diffusée par le GIEC, visiblement prêts à falsifier des données climatiques, et à user de méthodes d’intimidation contre les scientifiques « dissidents » qui pourraient leur nuire, tout cela pour faire croire aux décideurs à l’existence d’un réchauffement inhabituel de la planète dû à notre consommation d’énergies fossiles, et, naturellement, potentiellement dévastateur. Je vous renvoie à mon copieux dossier de 2009 pour les détails, si cette affaire est nouvelle pour vous.
Bien que des investigations très mollement conduites contre la « Climategate Team » aient blanchi leurs protagonistes, au grand bonheur des réchauffistes et au dégoût des autres, certains de ces scientifiques sont encore sous le coup d’investigations, et notamment le tristement célèbre Michael « Hockey Stick – hide the decline » Mann, qui livre une bataille judiciaire pied à pied contre un procureur américain, K. Cucinelli, qui veut avoir accès aux données sources de M. Mann pour savoir si celui ci, en « modifiant » certains résultats de recherche financés sur fonds publics, aurait pu de ce fait commettre une fraude. Naturellement, les réchauffistes crient à la persécution.
C’est donc un nouveau coup de tonnerre qui s’abat sur la climategate team, puisqu’un groupe non identifié, que nous appellerons « hackers » par défaut, sachant qu’il s’agit peut-être d’insiders,  a décidé de livrer plus de 5000 e-mails de correspondances entre ses membres. Les détails techniques devront encore être précisés. Là encore, les intéressés semblent confirmer du bout des lèvres que les mails sont authentiques. Les hackers donnent leurs motivations (extrait, cité par Anthony Watts):

Et que contiennent ces nouveaux mails ? Apparemment, ils confirment que les membres de la climategate « team » sont en mission politique et non dans une démarche de recherche de la vérité scientifique. Je précise que je n’ai pas pu, cette fois-ci, télécharger moi-même les messages (le serveur russe ne répond plus) et donc je fais confiance à la relation de ces mails par Anthony Watts ...lire la suite sur Contrepoints

Souvenez vous...



 

 

Ne chipotons pas sur les données!!! Dire que l'on n'est pas responsable dans le réchauffement climatique ou que c'est juste un nouveau marché juteux seraient jouer sur les mots. Mais il ne faut pas oublier qu'il faudrait retourner des 100aines d'années en arrière pour annuler les effets du réchauffement.
Donc ils peuvent être alarmistes nos chers scientifiques car y a de quoi! Les faits sont là!

Climategate: les médias apprennent de leurs erreurs

Pascal Lapointe, le 24 novembre 2011, 11h29
Le « climategate 2.0 » aura donc été jusqu’ici un non-événement. Ce n’était pas joué d’avance, parce que les médias auraient pu être nombreux à tomber dans le piège de ces soi-disant nouveaux courriels piratés. Mais ça reflète que, contrairement à ce que les scientifiques imaginent, les journalistes sont eux aussi capables de faire de la révision par les pairs.

En temps normal, le journalisme est basé sur le principe d’équité : un temps de parole égal au pour et au contre. C’est ce qui a contribué au succès du pseudo-scandale appelé climategate, en 2009 : lorsque des milliers de courriels piratés, écrits par des climatologues américains et britanniques, sont apparus sur la place publique, plusieurs journalistes leur ont spontanément accordé une importance démesurée, comme si la science du climat —ou la science en général— se résumait à des opinions contradictoires émises dans des courriels.
Ce qui, au passage, illustre mon billet précédent : l'extrême difficulté que nous avons, dans notre société, à distinguer faits scientifiques et opinions, surtout lorsqu'on n’est pas soi-même scientifique.
Reste qu’en 2011, par rapport à 2009, le « climat » a changé. Peut-être les rédacteurs en chef sont-ils plus nombreux à avoir appris, grâce à des recherches bien documentées, à quel point ils ont été manipulés depuis 20 ans par des lobbyistes du pétrole et du charbon bien dissimulés.
De plus, cette fois, les intentions de celui ou de ceux qui ont mis en ligne ces « nouveaux » courriels piratés sont transparentes. Tout comme en 2009, ils sortent à la veille de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Au point où... il n’y a presque rien de neuf! Pas de courriels plus récents que 2009, pas de phrases juteuses, tout au plus des désaccords entre experts sur des points de détail ou sur la façon de vulgariser (The Guardian explique ici le contexte de certaines citations; Phil Jones en explique d'autres ici).
Tout laisse croire que ces 5000 courriels font partie du même lot qui avait été piraté en 2009, et dont plus d'un autre millier avait été publié à l’époque.
Ce qui suggère autre chose : si des dizaines de milliers de courriels (le ou les pirates prétendent 220 000) ont vraiment été piratés, jusqu’à quel point le petit échantillon qu'on nous donne à voir a-t-il été altéré par des gens qui ont intérêt à l’altérer?
Si ces nouveaux courriels étaient l’objet d’une recherche scientifique, un chercheur poserait en effet les questions suivantes : l’échantillon est-il représentatif de l’ensemble des courriels? Est-il biaisé? Et la réponse serait : cet échantillon n’offre pas la validité nécessaire pour tirer quelque conclusion que ce soit.
Or, il semble que les médias, même les généralistes, soient arrivés à cette même exacte conclusion depuis mardi. Sans méthode scientifique, sans doctorat en climatologie, sans même avoir à attendre les réactions des climatologues, les journalistes ont flairé un piège à ours.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’après-climategate, il faut rappeler que les accusations d’il y a deux ans —les climatologues britanniques auraient dissimulé des données ou censuré des recherches— ont fait l’objet de pas moins de neuf enquêtes, sur deux continents, les unes émanant des universités visées, les autres indépendantes. Aucune n’a trouvé le moindre embryon de truquage ou de malhonnêteté. Tout au plus reproche-t-on ici et là aux chercheurs leur manie du secret.
- le comité du parlement britannique sur la science et la technologie
- un comité international indépendant dirigé par Lord Oxburgh, ancien président de Shell
- une enquête publique de six mois dirigée par un haut fonctionnaire britannique, Sir Muir Russell
- une enquête de l’Université britannique East Anglia sur le climatologue Phil Jones, un des principaux protagonistes de ces courriels
- deux enquêtes de l’Université de Pennsylvanie sur le climatologue Michael Mann, autre protagoniste;
- l’Agence américaine de protection de l’environnement s’est également penchée sur les courriels;
- ainsi qu’un comité de la National Science Foundation;
- et le Vérificateur général du ministère américain du Commerce;
- et jusqu’au gouvernement conservateur britannique qui a voté une résolution établissant que « l’information contenue dans les courriels illégalement rendus publics ne fournit aucun fait pour discréditer les changements climatiques anthropogéniques ».
- La BBC a également publié des excuses pour une « remarque incorrecte ».
(plus de détails sur ces 9 enquêtes ici)


Le vrai scandale est ailleurs

Reste bien sûr des blogueurs et chroniqueurs de droite qui, depuis mardi, s’en donnent à coeur joie et ne sont pas sans influence sur l’opinion publique. Mais ils font partie du problème : ils n’apportent que de l’opinion, sans les faits permettant d’expliquer les citations soigneusement choisies —un vieux truc que connaissent bien les avocats.
Pour qui voudrait vraiment enquêter sur des manipulations de l’information autour de cette thématique, il y aurait d’autres scandales plus juteux. Le chercheur en sciences cognitives australien Stephen Lewandowsky énumère par exemple les tentatives d’un sénateur américain d’accuser des climatologues d’actes criminels, sur la seule base des opinions émises dans des courriels, le quotidien canadien The National Post qui fait l’objet d’une poursuite pour articles diffamatoires à l’égard des climatologues, et la politique éditoriale de guerre à la science chez certains médias australiens.
On pourrait y ajouter les accointances douteuses entre les géants du pétrole et les groupes de réflexion soi-disant indépendants, et les accointances entre ces groupes et les politiciens des États-Unis et du Canada qui nient l’existence d’un problème.
Ce n’est certainement pas sain que, sur le flanc politique, le débat soit à ce point polarisé. Mais on peut au moins se consoler en constatant que, sur cette question des courriels piratés, la différence entre le fait et l’opinion sort de l'obscurité.

Agence science presse 

Ces nouveaux mails parlent-ils des conséquences de la catastrophe BP sur le Gulf stream ?


Etude remettant en cause les données alarmantes du GIEC:

Une étude américaine minimise l'impact du CO2 sur le réchauffement global

Vendredi, 25 Novembre 2011 10:52
Selon une recherche financée par l'Académie américaine des sciences publiées hier dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, le réchauffement de la planète résultant d'un doublement des quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait être moins important que les estimations des précédentes études.
L'impact sur le climat terrestre d'un tel accroissement du CO2, le principal gaz à effet de serre, serait moins sévère que ne le prévoient les projections les plus sombres du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) publiées en 2007, soulignent les auteurs de ces travaux....lire la suite sur CATNAT 

 

Les changement climatiques sont ils uniquement imputables au C02?
 Gulf Stream le 18/11/11


Je vous invite a voir un super doc sur le Gulf stream: " Coup de froid sur la planète"
qui date de 2007 donc ne tient pas compte de la catastrophe BP et  qui pronostique à 1 chance sur 2 sa mort d'ici 2100. Pendant ce temps, nous devrons affronter une augmentation des sécheresses et inondations, des changements climatiques radicaux  en Grande Bretagne et dans le Nord est de l'Europe...Ça ne vous dit rien?  

Vu les circonstances actuelles, je trouve que le message de fin a encore plus de sens

"En l'anticipant nous pourrions s'équiper... Mais les nouvelles façons d'interpréter les données du changement climatique remet tout en question.
Ne serions nous pas entrain de faire fausse route?"

Et vu a la vitesse qu'on roule, il devient quasi impossible de nous stopper :-\

Némésis

Revoir:

Changement "radical" dans les courants atlantiques

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