mercredi 23 novembre 2011

Climat : la Chine plaide à nouveau en faveur d'une prolongation du protocole de Kyoto

Le 28 novembre prochain, s'ouvrira à Durban la troisième conférence des Nations Unies sur la lutte contre le réchauffement climatique. A une semaine de l'ouverture, la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète, a une nouvelle fois affirmé son intention de réclamer une prolongation du protocole de Kyoto.
Ce mardi 22 novembre, à six jours de l'ouverture du sommet de Durban sur la lutte contre le réchauffement climatique, la Chine a réaffirmé sa volonté de voir cette conférence mener à une prolongation du protocole de Kyoto. Ce traité signé en décembre 1997, expirera en 2012. Or, il est le seul qui contraigne les pays riches à réduire leurs émissions, à l'exception des Etats-Unis, qui ne l'ont pas ratifié.
"Le programme de réduction d'émissions pour les pays développés dans la deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto doit être décidé de façon claire le plus rapidement possible", a insisté le principal responsable chinois des questions climatiques, Xie Zhenhua, lors d'une conférence de presse rapportée par l'AFP.
Si la Chine est le premier pays émetteur de gaz à effet de serre du monde, devant les Etats-Unis, elle refuse de porter une responsabilité historique qui incombe selon elle principalement aux pays développés. Xie Zhenhua souhaite voir le sommet de Durban, qui s'achèvera le 9 décembre, confirmer le principe des "responsabilités communes mais différenciées". Il affirme que la Chine "est prête à prendre des engagements adaptés à son stade de développement", à condition que les pays les plus développés acceptent une seconde période d'engagement du protocole de Kyoto.
Cette prolongation est réclamée par la plupart des pays émergents. Mais le Japon, la Russie, comme le Canada, s'opposent à la signature d'un traité qui n'engagerait pas tous les plus grands pollueurs de la planète. L'Union européenne, elle, se dit favorable à ce projet. Toutefois elle rappelle qu'elle n'est à l'origine que de 11% des émissions de GES mondiales.

Maxisciences

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