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| Distribution du contenu total d'ozone mesurée par l'instrument IASI à bord du satellite MetOp, pour les périodes 18-20 mars et 26-28 mars 2011. Les couleurs jaunes à rouges indiquent les régions de fortes concentrations d'ozone, les couleurs bleues celles de concentrations deux fois plus basses. Les structures grises sont des nuages. © M. George, LATMOS |
La couche d'ozone a diminué de 40% dans l'Arctique cet hiver. Les UV seront plus nocifs en Europe
L'épaisseur de la couche d'ozone a diminué de 40% entre le début de l'hiver et le mois de mars en Arctique, selon l'Observatoire météorologique mondial (OMM). Cette perte, attestée par des observations au sol et en ballon-sonde, constitue un record : le précédent montrait une diminution de 30% seulement au cours de l'hiver.
Un lien avec le changement climatique
Alors que la couche d'ozone diminue traditionnellement en Antarctique (pôle sud) en hiver, en Arctique, la situation varie chaque année. Cet hiver, les températures ont été particulièrement rigoureuses au niveau de la stratosphère (deuxième couche de l'atmosphère terrestre), en raison du changement climatique.
Alors que la couche d'ozone diminue traditionnellement en Antarctique (pôle sud) en hiver, en Arctique, la situation varie chaque année. Cet hiver, les températures ont été particulièrement rigoureuses au niveau de la stratosphère (deuxième couche de l'atmosphère terrestre), en raison du changement climatique.
Les effets des CFC persistent
L'autre explication de cette amincissement de la couche d'ozone est la persistance dans l'atmosphère de substances chimiques nocives (CFC, aérosols) pourtant interdites depuis la convention de Montréal en 1987. L'interdiction de ces substances devrait permettre de revenir aux niveaux de 1980 à partir de 2030-2040 au pôle Nord, et dix à vingt ans plus tard au pôle sud, selon l'OMM.
L'autre explication de cette amincissement de la couche d'ozone est la persistance dans l'atmosphère de substances chimiques nocives (CFC, aérosols) pourtant interdites depuis la convention de Montréal en 1987. L'interdiction de ces substances devrait permettre de revenir aux niveaux de 1980 à partir de 2030-2040 au pôle Nord, et dix à vingt ans plus tard au pôle sud, selon l'OMM.
Se protéger des rayons UV
Les masses d'air se déplaçant, ce trou au dessus de l'Arctique pourrait avoir des conséquences à des lattitudes moyennes, notamment en Europe, selon une étude coordonnée par l'Institut Alfred Wegner de Potsdam. Les rayons ultra-violets (UV) seront moins bien filtrés, ce qui peut occasionner des lésions oculaires, des cancers de la peau ou des altérations du système immunitaires. Les Européens sont donc invités à se protéger particulièrement du soleil de printemps.
Les masses d'air se déplaçant, ce trou au dessus de l'Arctique pourrait avoir des conséquences à des lattitudes moyennes, notamment en Europe, selon une étude coordonnée par l'Institut Alfred Wegner de Potsdam. Les rayons ultra-violets (UV) seront moins bien filtrés, ce qui peut occasionner des lésions oculaires, des cancers de la peau ou des altérations du système immunitaires. Les Européens sont donc invités à se protéger particulièrement du soleil de printemps.
C'est bien compris!!! attention au soleil qui offrira de magnifiques températures ce printemps voir même cet été mais qui nous laissera des dommages a long terme!!! Donc lunettes, casquettes et crèmes solaires seront nos armes pour se parer à ça ;)
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