Draveil (Essonne), HIER. La météorite (au premier plan) tombée sur le toit de la famille Comette a été authentifiée par Alain Carion (à gauche), spécialiste des minéraux.
C’est une rareté scientifique et un joli clin d’œil venu du ciel. Un objet extraterrestre s’est écrasé sur le toit de… Mme Comette,
dans la banlieue sud de Paris! C’est une météorite vieille de 4,57 milliards d’années qui a fini sa course céleste à Draveil (Essonne). Pour la jeune chanceuse de 32 ans, au nom prédestiné et par ailleurs comptable au ministère des Finances, « une météorite dans un jardin, c’est féerique et plus improbable que de gagner au Loto ».
Présent hier à Draveil, Alain Carion, scientifique spécialiste des minéraux, a authentifié le « caillou avec une croûte de fusion noir qui caractérise sa traversée de l’atmosphère ».
Le docteur en sciences savoure : « C’est hyper rare. On dénombre une cinquantaine de chutes de météorites en France sur quatre siècles. » Pour ce chasseur de météorites — qui arpente plutôt les déserts que la banlieue parisienne — « c’est un élément exceptionnel. On n’en a jamais trouvé à moins de 80 km de Paris. »
Grosse comme un œuf et pesant 88 g, la météorite de Mme Martine Comette proviendrait de la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter. La trouvaille céleste a franchi l’atmosphère « sans doute il y a quelques semaines » précise le spécialiste. La famille Comette était en vacances, ce qui explique qu’elle n’ait rien entendu. A l’origine de la découverte de son atterrissage à Draveil, une banale fuite d’eau du toit. « On a fait venir le couvreur, détaille Martine. Il était stupéfait et a dit : Là, il faut être superman pour casser une tuile comme ça !C’est une météorite. » Elle était coincée dans la laine de verre. Cette semaine, le petit Hugo Comette, 11ans, a embarqué le caillou à l’école « dans un Sopalin, dans mon cartable, précise-t-il. Mais il y a un copain qui m’a dit : Je te crois qu’à moitié. Ça ressemble à un bout de béton ! »
Si certaines météorites se vendent une fortune — dans la galerie parisienne d’Alain Carion, celles qui sont d’origine martienne se négocient 1000 € le gramme… — l’objet extraterrestre de Draveil, lui, ne vaudrait lui que quelques centaines d’euros. Pour Mme Comette, pas question de vendre sa part de météorite : « C’est l’histoire de la vie sur Terre qui tombe dans mon jardin, l’histoire de l’espace dont on ne connaît rien et qui est passionnant. »
dans la banlieue sud de Paris! C’est une météorite vieille de 4,57 milliards d’années qui a fini sa course céleste à Draveil (Essonne). Pour la jeune chanceuse de 32 ans, au nom prédestiné et par ailleurs comptable au ministère des Finances, « une météorite dans un jardin, c’est féerique et plus improbable que de gagner au Loto ».
Présent hier à Draveil, Alain Carion, scientifique spécialiste des minéraux, a authentifié le « caillou avec une croûte de fusion noir qui caractérise sa traversée de l’atmosphère ».
Le docteur en sciences savoure : « C’est hyper rare. On dénombre une cinquantaine de chutes de météorites en France sur quatre siècles. » Pour ce chasseur de météorites — qui arpente plutôt les déserts que la banlieue parisienne — « c’est un élément exceptionnel. On n’en a jamais trouvé à moins de 80 km de Paris. »
Grosse comme un œuf et pesant 88 g, la météorite de Mme Martine Comette proviendrait de la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter. La trouvaille céleste a franchi l’atmosphère « sans doute il y a quelques semaines » précise le spécialiste. La famille Comette était en vacances, ce qui explique qu’elle n’ait rien entendu. A l’origine de la découverte de son atterrissage à Draveil, une banale fuite d’eau du toit. « On a fait venir le couvreur, détaille Martine. Il était stupéfait et a dit : Là, il faut être superman pour casser une tuile comme ça !C’est une météorite. » Elle était coincée dans la laine de verre. Cette semaine, le petit Hugo Comette, 11ans, a embarqué le caillou à l’école « dans un Sopalin, dans mon cartable, précise-t-il. Mais il y a un copain qui m’a dit : Je te crois qu’à moitié. Ça ressemble à un bout de béton ! »
Si certaines météorites se vendent une fortune — dans la galerie parisienne d’Alain Carion, celles qui sont d’origine martienne se négocient 1000 € le gramme… — l’objet extraterrestre de Draveil, lui, ne vaudrait lui que quelques centaines d’euros. Pour Mme Comette, pas question de vendre sa part de météorite : « C’est l’histoire de la vie sur Terre qui tombe dans mon jardin, l’histoire de l’espace dont on ne connaît rien et qui est passionnant. »
Trouvé sur le blog des enculuminés
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