Une équipe internationale d'astronomes a étudié la composition de l'environnement immédiat d'un trou noir supermassif parmi les plus brillants connus. Les chercheurs viennent de publier leurs premiers résultats, et révèlent notamment la présence d'une couronne de gaz très chaude gravitant à proximité de ce trou noir.
Les trous noirs dévoilent un peu de leur mystère. Une équipe internationale d'astrophysiciens est parvenue à observer et cartographier avec une précision jusqu'alors jamais atteinte, l'environnement de l'un des plus brillants trous noirs supermassifs connus. Situé au coeur de la galaxie lointaine Markarian 509, le corps céleste a révélé certains de ses secrets, comme l'existence d'une couronne de gaz atteignant une dizaine de millions de degrés, qui gravite autour de lui, explique le CNRS dans un communiqué.
Les astronomes ont utilisé cinq télescopes spatiaux pour observer les régions centrales de la galaxie. Il ont obtenu une vue inégalée du trou noir d'une masse de 300 millions de fois celle du Soleil, et ont pu voir un disque de gaz qui rayonne dans l'ultraviolet. Les chercheurs ont alors découvert la présence d'un gaz très chaud formant une couronne qui graviterait au-dessus du disque. Une couronne qui "absorberait le rayonnement ultraviolet pour le réémettre à plus haute énergie, dans le domaine des rayons X de faible énergie" explique le CNRS, dont deux chercheurs participent à cette étude.
Les observations ont également permis de démontrer pour la première fois que les vents de matière expulsés du coeur de la galaxie étaient constitués d'au moins cinq composantes distinctes, dont les températures varient entre 20.000 et 1 million de degrés Celsius. Ces vents "sont constitués de nuages de gaz denses et froids, baignant dans un gaz plus diffus et plus chaud". En grande majorité, le gaz provient de régions situées à 15 années-lumière environ du trou noir.
Un gaz issu d'une collision de galaxies ?
Enfin, les chercheurs ont obtenu des informations sur la composition du gaz interstellaire dans lequel baigne la galaxie Markarian 509. Les données laissent penser qu'il pourrait avoir été engendré par la collision de cette galaxie et d'une galaxie plus petite. Ces travaux seront rapportés en détail dans la revue Astronomy & Astrophysics, qui leur consacre pas moins de sept articles.
Les trous noirs dévoilent un peu de leur mystère. Une équipe internationale d'astrophysiciens est parvenue à observer et cartographier avec une précision jusqu'alors jamais atteinte, l'environnement de l'un des plus brillants trous noirs supermassifs connus. Situé au coeur de la galaxie lointaine Markarian 509, le corps céleste a révélé certains de ses secrets, comme l'existence d'une couronne de gaz atteignant une dizaine de millions de degrés, qui gravite autour de lui, explique le CNRS dans un communiqué.
Les astronomes ont utilisé cinq télescopes spatiaux pour observer les régions centrales de la galaxie. Il ont obtenu une vue inégalée du trou noir d'une masse de 300 millions de fois celle du Soleil, et ont pu voir un disque de gaz qui rayonne dans l'ultraviolet. Les chercheurs ont alors découvert la présence d'un gaz très chaud formant une couronne qui graviterait au-dessus du disque. Une couronne qui "absorberait le rayonnement ultraviolet pour le réémettre à plus haute énergie, dans le domaine des rayons X de faible énergie" explique le CNRS, dont deux chercheurs participent à cette étude.
Les observations ont également permis de démontrer pour la première fois que les vents de matière expulsés du coeur de la galaxie étaient constitués d'au moins cinq composantes distinctes, dont les températures varient entre 20.000 et 1 million de degrés Celsius. Ces vents "sont constitués de nuages de gaz denses et froids, baignant dans un gaz plus diffus et plus chaud". En grande majorité, le gaz provient de régions situées à 15 années-lumière environ du trou noir.
Un gaz issu d'une collision de galaxies ?
Enfin, les chercheurs ont obtenu des informations sur la composition du gaz interstellaire dans lequel baigne la galaxie Markarian 509. Les données laissent penser qu'il pourrait avoir été engendré par la collision de cette galaxie et d'une galaxie plus petite. Ces travaux seront rapportés en détail dans la revue Astronomy & Astrophysics, qui leur consacre pas moins de sept articles.
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