Du 4 au 6 juin 2012 se tiendra la conférence mondiale Rio+20 dédiée au développement durable. Le coordinateur de celle-ci, Brice Lalonde, estime que, depuis 1992, les engagements pris par les gouvernements n'ont que rarement été suivis d'actions concrètes. "En 1992 nous avions décidé des grands principes, il y en a assez maintenant des discussions: faisons en sorte de tailler des programmes concrets [ ... ] qu'il faudra mettre en œuvre dès 2013".
"Dans les négociations des Nations unies, on voit encore trop de pays qui se disent "Qu'est-ce que je peux tirer pour moi de cette négociation ?", sous-entendant "La planète peut attendre"", a-t-il souligné lors d'une rencontre avec des journalistes. "Il faut qu'à un moment donné il y ait quelqu'un aux Nations Unies qui parle pour la planète", a-t-il ajouté.
M. Lalonde, en tant que coordinateur, avec Elizabeth Thompson (ancienne ministre de l'Environnement de la Barbade), de Rio+20 rappelle que cette appellation ne signifie pas "1992 plus 20" mais plutôt "2012 plus 20, c'est-à-dire 2032, et en 2030 il y aura un milliard d'habitants de plus sur la surface de la planète".
Les suggestions des Etats attendues jusqu'à novembre
Cinq thèmes ont déjà été retenus pour juin prochain : l'énergie avec l'idée du droit à un accès universel et plus d'efficacité énergétique, la sécurité alimentaire, une politique de développement durable pour les villes, l'exploitation durable des océans et les moyens d'instaurer plus de justice sociale dans le monde, indique Sciences et Avenir.
Les participants de la conférence (Etats, institutions, ONG, entreprises, mairies etc.) ont jusqu'au 1er novembre pour soumettre leurs suggestions au secrétariat de la conférence à New York, qui préparera ensuite une ébauche de communiqué final pour Rio+20. Le Japon, par exemple, a signifié qu'il souhaitait aborder les moyens de se préparer aux catastrophes naturelles après l'accident de la centrale de Fukushima
Maxisciences
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