Le Museum national d'histoire naturelle de Paris a révélé qu'une seconde météorite était tombée sur le toit d'une autre famille de Draveil au cours de cet été. Les propriétaires anonymes ont fait don de la chondrite au musée qui a préféré taire la découverte.
Ce n'est pas une mais bien deux météorites qui ont atterri à Draveil dans l'Essonne. Ce week-end, le journal Le Parisien a révélé qu'une famille habitant cette ville francilienne avait découvert à leur retour de vacances une météorite figée dans l'isolation de leur toit au-dessous d'une tuile brisée. Celle-ci a été dénichée par un couvreur venu réparé une fuite qui avait alors déclaré que le caillou ne "pouvait provenir que du ciel". Mais cette météorite n'est pas la seule à avoir fini dans un toit à Draveil.
En effet, d'après le Parisien, une première météorite avait déjà été découverte mais la trouvaille avait été tenue secrète, de peur que les chasseurs de caillou de l'espace ne se ruent dans l'Essonne. De même que l'autre, ce morceau de 205 grammes a été trouvé par une famille restée anonyme qui a constaté un trou dans son toit. Mais contrairement à l'autre famille en vacances, celle-ci est tout à fait capable de dater l'arrivée de l'engin. "C’était dans la nuit du 12 au 13 juillet, cette famille a constaté ce trou dans leur toit dès le matin", indique le Museum national d'histoire naturelle de Paris qui a officialisé la découverte et qui détient aujourd'hui 80 grammes de la chondrite H5.
Suite à la trouvaille, les propriétaires ont en fait contacté Albert Jambon, de l’université Pierre-et-Marie-Curie qui avait, avec le collectionneur Pierre-Marie Pelé, lancé un appel sur le net après avoir observé une météorite en Bretagne quelques jours plus tôt. C'est ensuite grâce à lui qu'une partie du spécimen a été donnée au Museum. "Nous œuvrons pour la science. Et c’est d’ailleurs pour éviter que les gens de Draveil soient importunés que nous avons attendu avant d’officialiser cette découverte", commente ce chercheur cité par le Parisien. Et il n'avait pas tort, car depuis la première annonce de la découverte de météorite, Draveil a vu de nombreux visiteurs débarquer.
Une centaine d'autres pierres ?
"C’est normal, un tel événement reste exceptionnel et ça attise les convoitises. Après, des centaines de gens viennent chercher autour de la zone", indique Brigitte Zanda, chargée de conservation au Muséum. Elle précise également : "les deux météorites trouvées à Draveil proviennent du même morceau, et il est estimé à 10 € le gramme environ". Si le morceau donnée au Museum sera exposé dès l'an prochain avec les tuiles fracassées, les deux météorites pourraient bien ne pas être arrivées seules, d'après Albert Jambon : "il y a probablement une centaine de pierres dans un rayon de 10 kilomètres autour de Draveil. Je lance un appel aux propriétaires pour qu’ils cherchent sur leur toit".
Maxisciences
Ce n'est pas une mais bien deux météorites qui ont atterri à Draveil dans l'Essonne. Ce week-end, le journal Le Parisien a révélé qu'une famille habitant cette ville francilienne avait découvert à leur retour de vacances une météorite figée dans l'isolation de leur toit au-dessous d'une tuile brisée. Celle-ci a été dénichée par un couvreur venu réparé une fuite qui avait alors déclaré que le caillou ne "pouvait provenir que du ciel". Mais cette météorite n'est pas la seule à avoir fini dans un toit à Draveil.
En effet, d'après le Parisien, une première météorite avait déjà été découverte mais la trouvaille avait été tenue secrète, de peur que les chasseurs de caillou de l'espace ne se ruent dans l'Essonne. De même que l'autre, ce morceau de 205 grammes a été trouvé par une famille restée anonyme qui a constaté un trou dans son toit. Mais contrairement à l'autre famille en vacances, celle-ci est tout à fait capable de dater l'arrivée de l'engin. "C’était dans la nuit du 12 au 13 juillet, cette famille a constaté ce trou dans leur toit dès le matin", indique le Museum national d'histoire naturelle de Paris qui a officialisé la découverte et qui détient aujourd'hui 80 grammes de la chondrite H5.
Suite à la trouvaille, les propriétaires ont en fait contacté Albert Jambon, de l’université Pierre-et-Marie-Curie qui avait, avec le collectionneur Pierre-Marie Pelé, lancé un appel sur le net après avoir observé une météorite en Bretagne quelques jours plus tôt. C'est ensuite grâce à lui qu'une partie du spécimen a été donnée au Museum. "Nous œuvrons pour la science. Et c’est d’ailleurs pour éviter que les gens de Draveil soient importunés que nous avons attendu avant d’officialiser cette découverte", commente ce chercheur cité par le Parisien. Et il n'avait pas tort, car depuis la première annonce de la découverte de météorite, Draveil a vu de nombreux visiteurs débarquer.
Une centaine d'autres pierres ?
"C’est normal, un tel événement reste exceptionnel et ça attise les convoitises. Après, des centaines de gens viennent chercher autour de la zone", indique Brigitte Zanda, chargée de conservation au Muséum. Elle précise également : "les deux météorites trouvées à Draveil proviennent du même morceau, et il est estimé à 10 € le gramme environ". Si le morceau donnée au Museum sera exposé dès l'an prochain avec les tuiles fracassées, les deux météorites pourraient bien ne pas être arrivées seules, d'après Albert Jambon : "il y a probablement une centaine de pierres dans un rayon de 10 kilomètres autour de Draveil. Je lance un appel aux propriétaires pour qu’ils cherchent sur leur toit".
Maxisciences
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